La rotonde de la place de Stalingrad fut construite en 1789 par Ledoux pour surveiller les deux barrières d'octroi contrôlant les deux routes vers la Flandre et vers l'Allemagne.
Aujourd'hui, la place de Stalingrad a été réaménagée (en 1989) par Bernard Huet : la Rotonde, restaurée, est occupée par la Commission d'évaluation du Vieux Paris et une grande place piétonne a été créée.
Portant le nom d'une église voisine, le cimetière des Innocents était situé ici depuis l'époque gallo-romaine. Du 12è au 18è siècle, ce fut le principal cimetière de Paris pour les paroisses ne possédant pas de cimetière et pour l'hôpital de l'Hôtel-Dieu.
Lorsqu'il fut supprimé en 1786, les restes des 2 millions de corps furent transférés dans d'anciennes carrières devenues les catacombes de Denfert-Rochereau (14è arrondissement).
En 1788, après le transfert du cimetière, elle fut déplacée au centre de la nouvelle place et Pajou lui adjoint une quatrième face.
Au niveau du n° 11 de la rue de la Ferronnerie, un tracé au sol indique l'emplacement de la voiture d'Henri IV lorsque le roi fut assassiné le 14 mai 1610.
La place a été créée en 1784. L'ancienne place d'Enfer a pris le nom du défenseur de Belfort contre les Allemands en 1871, le colonel Denfert-Rochereau. Sa résistance valut à Belfort de rester française, tandis que l'Alsace voisine était cédée à l'Allemagne. Au centre de la place, la réplique du lion sculpté par Bartholdi à Belfort commémore sa victoire.
Construite en 1836 pour les réjouissances des Bellevillois, la place a été profondément transformée par les hautes tours des années 1970. Elle a été réaménagée en 1995-96 par Bernard Huet, l'architecte des nouveaux Champs-Elysées.
La place des Victoires a été réalisée par un habile courtisan à l'occasion de la victoire de Louis XIV à Nimègues en 1678. François d'Aubusson, duc de la Feuillade commanda en effet une statue du roi en manteau de sacre, couronné par la victoire et écrasant un monstre à trois têtes symbolisant les puissances vaincues de la Triple-Alliance. La statue actuelle date de 1822. La place réserve aujourd'hui son décor triomphal à de nombreuses boutiques élégantes de mode.
Henri IV décide en 1605 de faire construire une place pour y installer, à l'origine, des manufactures de soie. Les travaux sont achevés en 1612. La place est composée de 36 pavillons (9 de chaque côté) dont le pavillon du Roi et le pavillon de la Reine construits les premiers.
D'abord baptisée Place Royale, elle prend le nom de Place des Vosges vers 1800 pour faire grâce au premier département ayant acquitté ses impôts. Victor Hugo résida près de 16 ans au n°6 de la place des Vosges où l'on peut visiter sa maison.
Le passage du Caire et ses rues avoisinantes doivent leur nom (et leurs décorations) à l'engouement pour l'Égypte qui suivit l'expédition de Bonaparte en 1798.
Située autrefois contre le mur de clôture de l'abbaye de Montmartre, l'ancienne place villageoise est vouée aujourd'hui au tourisme : terrasses de café et chevalets accueillent les visiteurs. C'est au restaurant de la mère Catherine que le mot russe bistro ("vite") fit son apparition, amené par les occupants russes qui campèrent en 1814 sur la butte.